Après être revenu à des niveaux d’avant la pandémie en 2021, le trafic aérien en Chine a replongé à 35 % par rapport à 2019 alors que les autorités continuent d’imposer des restrictions sur les déplacements dans le cadre de leur lutte acharnée contre la COVID-19.
Les vols ont diminué considérablement au cours des deux derniers mois, coïncidant avec une hausse des infections et l’imposition par les autorités de mesures plus ciblées plutôt que généralisées, comme le confinement de villes complètes. Beijing exhorte toujours ses résidents à ne pas partir, tandis que Shanghai a imposé des restrictions aux personnes qui entrent dans la ville. Des mesures de confinement localisées ont entraîné la fermeture de villes comme Chongqing et Zhengzhou. Des protestations ont éclaté dans plusieurs villes.
La Chine avait l’habitude d’être le marché de l’aviation intérieur le plus occupé au monde, gérant environ 14 000 vols par jour. Ce nombre a chuté à environ 2 800 le 28 novembre, selon le fournisseur de données sur l’aviation chinoise VariFlight.
De manière générale, le transport stagne. L’utilisation du métro à Chongqing, qui subit l’une des éclosions de COVID-19 les plus importantes du pays, a diminué jusqu’à un maximum de 91 % certains jours de novembre.
Des restrictions continues sont un coup dur pour les transporteurs chinois, y compris pour les trois principaux : China Southern Airlines Co., China Eastern Airlines Corp. et Air China Ltd., qui ensemble, ont perdu 152 milliards de yuans (21 milliards $) du début de 2020 à la fin du troisième trimestre de 2022.
Leurs perspectives ont semblé meilleures au début de novembre, lorsque le gouvernement a indiqué que les restrictions relatives aux déplacements des voyageurs entrants, y compris la quarantaine obligatoire, seraient levées. Une règle qui pénalisait les compagnies aériennes qui transportaient un certain nombre de passagers infectés a également été supprimée.
(SupplyChainBrain)