Le commerce des marchandises poursuit sa progression au troisième trimestre de 2024

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) annonce qu'au troisième trimestre de 2024, le volume du commerce mondial des marchandises a augmenté de 1,1% d'un trimestre sur l'autre et de 3,3% en glissement annuel sur une base corrigée des variations saisonnières, marquant le quatrième trimestre consécutif d'expansion modérée du commerce.

Pour l'année jusqu'en septembre, le volume des échanges a augmenté de 2,4% par rapport à la même période en 2023, soit un peu moins que les prévisions les plus récentes de l'OMC pour 2024, qui tablaient sur une hausse de 2,7%.

L'augmentation de 2,7% du volume des échanges mondiaux de marchandises en 2024 est réalisable si la croissance trimestrielle au quatrième trimestre se poursuit à peu près au même rythme qu'au troisième trimestre.

La meilleure performance à l'exportation a été enregistrée par l'Argentine, qui a vu ses expéditions de marchandises bondir de 17% malgré l'incertitude liée à ses réformes économiques. Le Vietnam s'est également distingué par la vigueur de ses exportations, en hausse de 15% par rapport à la même période en 2023.

D'autres grandes économies ont connu des hausses plus modestes, notamment la Chine (5%) et les États-Unis (3%). Les exportations extra-UE n'ont augmenté que de 1% en glissement annuel, tandis que les exportations ont diminué au Japon (-2%) et au Royaume-Uni (-5%).

Le Vietnam a enregistré la plus forte croissance des importations, avec une augmentation de 17% en glissement annuel, ce qui contrebalance ses solides performances à l'exportation. D'autres économies asiatiques ont vu leurs importations augmenter fortement, notamment la Malaisie (+13%), le Taipei chinois (+9%) et Singapour (+7%).

Les États-Unis ont vu leurs importations augmenter de 5%, tandis que celles de la Chine n'ont augmenté que de 2%. En revanche, les importations extra-UE ont chuté de 5%, tandis que celles du Japon ont chuté de 6%. Parmi les autres économies déclarantes, l'Argentine a connu la plus forte baisse des importations, qui ont plongé de 22% dans un contexte de crise économique persistante.